Attention! Cet article peut contenir des traces de vérité choquante. Si vous êtes allergiques à ce genre d’information, l’avis d’un consultant réglementé en immigration canadienne est conseillé.

Je ne traiterais pas le ‘’on m’a dit que…’’ dans tous les contextes possibles. J’en parlerais plus particulièrement dans un contexte de processus d’immigration.
Sachez d’abord, que cela n’est pas une critique mais bien plus pour attirer votre attention que même si l’utilisation du ‘’on m’a dit que…’’ semble fréquente et habituelle, cela pourrait causer des situations problématiques aux personnes qui s’en servent sans valider l’information à la bonne source.
Pour un peu plus de précision, je vais relier le ‘’on m’a dit que…’’ au domaine de l’immigration. Et, pour un peu plus de concret, je donnerais quelques exemples d’utilisation.
Mais, avant de passer aux exemples, je voudrais vous dire, et même si vous le savez, que dans le domaine de l’immigration, outre la loi et les règlements, la complexité ou la simplicité d’un cas réside dans les éléments et dans les facteurs reliés à la réalité du demandeur de statut.
Je passe maintenant aux exemples pour partager quelques uns avec vous. Ces expressions, je les ai entendues soit en consultation, par hasard ou dans des moments informels et spontanés :
On m’a dit que… je peux déchirer mon passeport au Canada et demander asile; … Je peux avoir la citoyenneté canadienne sans rester au Canada et c’est légal; … Je peux venir sous prétexte d’études et quelques mois après je demande la résidence permanente; … Il y en a qui ont fait ci ou fait ca et ca a marché; … Dans mon cas je ne serais pas accepté; … Parce que je suis (origines, religions, etc.) je ne peux pas présenter une demande d’immigration; … Le grand-père d’un ami du père à une cousine à sa mère a pu venir au Canada en 2 mois.
Et j’en passe.
Un petit rappel, pour rafraîchir votre mémoire, le ‘’On m’a dit que…’’ n’a pas de nom, et ne provient pas d’une source fiable et réelle.
Conseil numéro un adressé aux personnes qui utilisent le ‘’On m’a dit que…’’ : si votre source est sûre, fiable et réelle donc provient d’un professionnel ou d’un organisme spécialisé, s’il vous plaît, nommez-la.
Conseil numéro deux adressé aux personnes qui reçoivent l’information avec ‘’On m’a dit que…’’ : s’il vous plaît, validez l’information au bon endroit.
Je vous invite chers lecteurs et chères lectrices, à partager une petite réflexion avec moi, celle de l’impact de telles façons de fournir et ou de recevoir l’information sur les autres et sur soi-même.
L’impact qui, plusieurs fois a changé des parcours; qui a empêché des rêves et des projets; qui a même mis les personnes concernées dans des situations embarrassantes ou même problématiques.
Je vous invite toutes et tous à regarder la dimension du sens des responsabilités dans tout cela envers les autres et envers soi-même.
Dans cette même optique, j’aimerais partager avec vous, une pensée qui m’accompagne depuis longtemps :
‘’On est responsable de ce qu’on fait, de ce qu’on ne fait pas et de ce qu’on empêche les autres de faire.’’
Au-delà de ce qu’on peut entendre autour de soi et pour croire à son rêve de manière positive, je vous dis que :
‘’Immigrer au Canada… Un projet de vie.’’
Elie Khoueiry
Consultant réglementé en immigration canadienne.
Membre du Conseil de Réglementation des Consultants en Immigration du Canada.
Membre de l’Association Canadienne des Conseillers Professionnels en Immigration.
173, boul. Ste-Rose, CP.18012
Laval, Québec, H7L1L5
1-514-292-8845