
La joie et le bonheur sont ce que le Sauveur désire pour nous, et le but pour lequel Il œuvre.
Mais il y a beaucoup à faire pour cette fête. L’anniversaire du sauveur n’est pas un hasard, aussi notre participation à sa célébration ne peut être aléatoire car nous sommes appelés à le faire intégralement. Du début à la fin. Si nous en manquons un aspect, nous en aurons raté l’essence même.
La fête commence à Noël et ne se termine jamais.
Ce que nous, humains, pouvons faire à Noël, c’est de nous réjouir et de fêter; de posséder chacun un Noël. Le Seigneur nous y a appelés en disant à Nicomède de renaître à nouveau. Sans cette renaissance, Noël ne serait pour nous qu’un symbole. Si nous renaissons à nouveau, Noël serait pour nous un acte de vie. C’est le sens de Sa venue parmi nous, qu’on renaisse comme Il l’a fait. Ne nous a-t-Il pas dit qu’il n’y a pas de serviteur qui soit meilleur que son maître?
Beaucoup d’orateurs actuels serinent à propos Noël. Nous l’entendons depuis notre enfance: «En cette fête vous êtes invités à accueillir Jésus dans vos cœurs», «Que l’enfant Jésus naisse dans vos cœurs»…
Mais comment va-t-Il naître en nos cœurs alors que nous sommes devenus des cloaques de vices? Une invitation au Tout-puissant à intégrer le cœur du faible! C’est alors Lui qui renaît à nouveau au lieu que ce soit nous qui le faisons. Et où va-t-Il renaître? Au milieu de nos cellules viciées, Lui la seule entité saine parmi ces milliards que sont nos mauvaises pensées qui nous tiraillent?
Au lieu de prier le Seigneur qu’il naisse en nos cœurs la nuit de Noël seulement, renaissons nous même dans le cœur de Dieu!
Notre renaissance c’est nous en Lui et non Lui en nous, car Il est pur de tout vice, et Il est effectivement déjà né en nous depuis plus de deux mille ans. Notre renaissance est celle d’une cellule malade au milieu d’une infinité de cellules saines qu’est le Seigneur; et alors obligatoirement, cette cellule malade que nous sommes, est destinée à la guérison.
En nos cœurs, Il est un enfant, mais en Son cœur nous sommes ses enfants. N’a-t-Il pas dit que pour entrer au royaume des cieux il nous faudrait redevenir comme les enfants ?
Nous renaissons dans le cœur du Seigneur, et Noël devient notre fête; c’est-à-dire notre nouvel anniversaire. Ainsi, le jour de la fête, le fait et les pratiques s’accordent et les antagonismes se résolvent. Sinon les cadeaux sous le sapin seraient les siens. Et comment seraient-ils nôtres alors que c’est Sa fête? S’ils sont nôtres, cela veut dire que la fête est notre anniversaire; et la condition est que ce soit effectivement notre anniversaire et que nous soyons nés à nouveau.
Il ne faut pas oublier qu’après Sa naissance, Il a été crucifié et est mort et ressuscité pour nous, payant à l’avance le tribut de notre salut afin que Son anniversaire soit notre renaissance en Lui. Notre renaissance en Lui constitue le chemin à suivre pour notre résurrection à Son image. N’a-t-Il pas dit: «Je suis le chemin la vérité et la vie, celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra».
Comment renaître?
Le jour de Son ascension, Le Seigneur nous a dit de ne pas avoir peur, et Il nous a promis de nous envoyer Son Esprit-Saint qui nous fortifiera et restera avec nous jusqu’à la fin des temps.
C’est ce même Esprit qui a habité les entrailles de la Sainte Vierge Marie. C’est ce même Esprit qui habitera nos esprits pour nous fortifier et nous indiquer le vrai chemin de la renaissance en Jésus Christ.
La confiance absolue en Jésus et l’abandon total à Sa volonté et guidance sont le chemin à suivre vers une renaissance qui ne s’accomplira qu’avec la Troisième Entité qui est avec nous.
Imaginons la renaissance de tous les hommes en Jésus. Que deviendraient le dirigeant, le médecin, l’avocat, le couple, les écoles, les hommes religieux, les états, etc. ?
Ce n’est pas impossible, c’est même chose facile si nous renaissons en Lui. Cet appel à cette renaissance est un appel individuel et non collectif. C’est un appel dont chacun porte la responsabilité, car son accomplissement dépend de l’individu et non de la collectivité, et que personne ne réclame la renaissance de l’autre avant la sienne, car ce serait de la vanité et de la condamnation de l’autre.
L’Esprit parle à travers les âges, le Verbe se renouvelle continuellement et l’Evangile est écrit à travers les générations par le biais des saints remplis de l’Esprit Saint.
L’Esprit Saint continue d’inspirer, et Il fait dire au saint libanais Naamtallah Hardini: «Le brave est celui qui assure le salut de son âme».
Glorieux nouveau Noël à tous!