
Notre inébranlable conviction, faut-il le dire, est que l’aide à l’éducation au Pays du cèdre est le remède le plus efficace contre le virus de la violence.
Sans n’aucunement remettre en question cet élan de solidarité et de générosité envers notre cher Liban, il est opportun de réfléchir du même coup au sort de nos Libanais d’ici.
À l’heure où l’État Canadien, l’État Québécois, États de providence bien réputés, sont de plus en plus limités dans leurs ressources. À l’heure où les enveloppes d’aide se rétrécissent; À l’heure des coupures budgétaires, qui font mal aux classes défavorisées et moyennes n’est-il pas justifié, que nous Canado-Libanais, nous nous mobiliserons pour que notre communauté où ses membres fragiles ne paye pas le prix de ce recul de l’État de providence?
Pour le bien-être de ceux et celles ayant pris un choix presque définitif d’élire domicile ici au Québec et au Canada. Pour le bien-être de nos enfants, de nos générations futures qui sont plein d’espoir fondé pour réussir leur intégration notre question est :
N’est-il pas grand temps d’avoir un équilibre entre l’aide qui, d’une part est une obligation morale envers les nécessiteux du Liban et d’autre part, le besoin urgent de garder un œil vigilant sur les besoins de notre communauté ici même?