Nous sommes condamnés à subir leurs sauts d’humeur, leurs caprices, leur mépris et leurs désirs, à faire leur éloge, et les applaudir.
Nous sommes condamnés à acclamer leurs descendants, leurs nouveau-nés, les flatter, les encenser, les aduler.
Nous sommes condamnés pour vivre, à s’écraser, s’effacer ou suivre.
Nous sommes condamnés pour réussir, à claquer la porte et partir.
Nous sommes condamnés pour exister, à quitter, s’exiler et immigrer.
Nous sommes condamnés à l’étranger, à voir ce virus se propager.
Sauf que moi, je refuse d’être votre otage, alors gardez-le votre héritage.